Tarif du gaz en août 2013

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Baisse de 0,45% des tarifs du gaz en août

Au mois d’août 2013, les tarifs du gaz ont repris leur tendance baissière après la hausse de 0,5% de juillet liée à la hausse des coûts de gestion des réseaux de transport et de distribution de gaz. Ce repli d’août est lié aux évolutions favorables des sous-jacents de la formule tarifaire de fixation des prix du gaz : prix des produits pétroliers, prix du gaz sur les marchés au comptant et parité euro/dollar. Le gouvernement avait mis toutes les chances de son côté en modifiant la formule tarifaire en juillet pour augmenter l’indexation des tarifs du gaz sur les marchés au comptant, où les prix sont à tendance déflationniste.

Distinction entre les types de consommateurs

Les particuliers n’ont pas autant profité de la baisse des tarifs en août 2013 que les professionnels. En effet, une politique de convergence progressive des prix du gaz pour les particuliers et les professionnels a favorisé cette dernière catégorie de consommateurs. Au sein des différentes classes de consommation des particuliers, les prix ont évolué différemment :

  • -0,1% pour le tarif Base (cuisson seule au gaz)
  • -0,2% pour le tarif B0 (chauffe-eau au gaz)
  • -0,3% pour le tarif B1 (chauffage au gaz)

La grille de prix des tarifs réglementés du gaz en août 2013 :

  Abonnement Prix du kWh
kWh/an Toutes zones Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6
0-1000 (cuisson) 58,25

 

0.1024

 

1000-6000 (chauffe-eau) 70,15

 

0.0866

 

>6000 (chauffage) 214,64 0.0567 0.0574 0.0581 0.0588 0.0596 0.0603

Des consommateurs de gaz logés à meilleure enseigne que les consommateurs d’électricité

Pendant que les tarifs réglementés du gaz baissaient en août, les consommateurs d’électricité ont connu la mauvaise surprise de voir les tarifs réglementés d’EDF augmenter de 5%, alors qu’une nouvelle hausse similaire est prévue en août 2014. Une nouvelle qui pourrait favoriser le choix du gaz naturel comme source de chauffage au détriment de l’électricité : si le gaz requiert en effet l’installation d’une chaudière et d’un réseau de canalisation entre émetteurs de chaleur, le tarif au kWh du gaz reste bien plus attractif que celui de l’électricité, rentabilisant l’investissement à moyen terme.