Pas de nouvelle baisse du prix du gaz en juin 2017

Dernière mise à jour le
minutes de lecture

Malgré un repli amorcé les mois précédents, les tarifs réglementés du gaz d'Engie devraient rester stables jusqu'en été. Les 5,8 millions de foyers concernés ne verront pas leurs facture de gaz baisser en juin malgré la fin de la période de chauffe.

Stabilisation des tarifs du gaz en juin

Après un premier semestre 2017 en dent de scie, les tarifs réglementés de vente de gaz naturel (TRVG) ne baisseront pas jusqu'au premier juillet, d'après le Figaro. Après les baisses d'avril (-0,7%) et de mai (-3,3%), la tendance baissière observée, qui marquait la fin de la période de chauffe, semble déjà prendre fin. Cette stabilisation intervient d'autant plus rapidement que les hausses de janvier (+5%) et mars (+2,5%) intervenues au cour d'un hiver rigoureux ont eu un impact notable sur la facture des consommateurs.

Cette absence d'évolution des TRVG devra néanmoins être confirmée dans les prochains jours par la Commission de Régulation de l'Energie (CRE). En effet, seule la délibération de la CRE portant sur les révisions tarifaires d'Engie fait foi. Ces propositions tarifaires sont soumises chaque mois à la CRE en application de l’article R. 445-5 du code de l’énergie.

Indexation des tarifs réglementés du gaz d'Engie

Rappelons que les 5,8 millions de foyers approvisionnés par Engie subissent différentes variations du prix du gaz.

Les TRGV sont en effet indexés :

  • sur les coûts d'approvisionnement en gaz par Engie ;
  • sur le prix du gaz sur le marché de gros ;
  • sur le prix du baril de pétrole.

Les tarifs réglementés du gaz risquent-il d'augmenter en juillet?

Il faut noter que les hausses précédentes étaient en partie due à l'accord obtenue par les pays membres de l'Opep d'augmenter le prix du baril de pétrole en réduisant leurs exportations. La stabilisation des TRVG en juin et celle du prix du baril de pétrole, bien qu'installé au-dessus des 50$, montre cependant que le marché a bien intégré la nouvelle politique de l'Opep en matière d'exportation. Un signe semi-encourageant pour les tarifs des mois à venir qui, à défaut de baisser, ne devraient pas subir de hausses notables de ce côté-ci.

Il est néanmoins toujours difficile de prédire les évolutions tarifaires en dehors des grandes tendances. Cette variabilité concerne autant les foyers approvisionnés aux tarifs réglementés du gaz que ceux dont le prix est indexé sur ces tarifs. Pour éviter les factures au montant imprévisible des offres de gaz à tarif fixe existent. Et en cas de doute, il est possible de revenir aux tarifs réglementés sans frais.